C comme Crispation… Les équipes se côtoient moins et ont moins d’occasion d’être en conflit. Vraiment ? Les causes de conflit n’ont pas disparu et la distance a créé de nouveaux problèmes. Les occasions d’échanges informels (et conviviaux) sont réduites, chacun peut se retrouver à ressasser ce qui lui a déplu et par ses mails, faire transparaître inconsciemment ce ressentiment. L’interlocuteur peut alors réagir de la même façon. Et ainsi de suite. La relation se crispe, l’échange se coupe, l’évitement réciproque devient la norme.
Alors… que faire en tant que manager ? en tant que salarié ? Si vous commencez à coller des étiquettes sur tous vos collègues, rappelez-vous que le contexte de télétravail engendre des comportements inhabituels…. « 30% des télétravailleurs confinés estiment que leur santé psychologique s’est dégradée (depuis le début du télétravail imposé) ». Prenons notre téléphone et renouons le lien. Les représentants de proximité de la CFE-CGC sont là pour vous aider si le conflit s’installe.
C… comme charges mensuelles supplémentaires ! De nombreuses études estiment le coût financier du télétravail pour les salariés. En moyenne, chacun de nous dépense entre 100 et 150 euros supplémentaires par mois pour l’eau, l’énergie, internet, l’imprimante, les repas… L’URSSAF suggère une indemnisation de 50 euros par mois pour 5 jours de télétravail au minimum… c’est un début mais insuffisant pour la CFE-CGC.
Depuis plus d’un an, Michelin a économisé sur les sites tertiaires en eau, électricité, chauffage, subventions repas et transport…. La CFE-CGC demande le versement d’une indemnité aux salariés pour ces treize mois en télétravail et rappelle que l’indemnisation télétravail versée par l’employeur est exonérée de cotisations et d’impôt. Pourquoi en priver les salariés Michelin ?