L’ensemble des Organisations syndicales Michelin ont été conviées à une négociation autour de « l’augmentation du bénéfice exceptionnel », imposée par la loi.
Malheureusement, le champ d’application de cette négociation concerne la MFPM (409) et non pas le Groupe. Or, les comptes de la MFPM sont déficitaires depuis des années en raison des charges de restructuration (fermeture usines, Rupture Conventionnelles Collectives liées à Adapt) : voir résultat exceptionnel.
La discussion a donc tourné court puisque, sauf surprise, il n’y aura pas de bénéfice supplémentaire pour 2023 (nota : les comptes seront publiés en juin).
La CFE-CGC a demandé de sortir du calcul les provisions pour restructuration des charges. Fin de non-recevoir de la part de l’Entreprise au motif que ces charges étaient constitutives du résultat fiscal.
Par ailleurs, l’Entreprise s’est retranchée derrière le texte de loi pour proposer un seuil de déclenchement basé sur le bénéfice net fiscal. Malgré nos demandes répétées, elle n’a fourni aucun chiffre, sachant que le bénéfice net fiscal n’est pas publié puisque destiné par nature à la seule administration fiscale.
Dans ces conditions, il ne nous est pas possible de nous positionner en connaissance de cause.
Consciente des lacunes de la négociation, l’Entreprise a proposé un accord d’un an, le temps d’étayer davantage le dossier.