GEPP Semestre 2 2025 : un goût amer de délocalisation

A l’issue de la négociation de l’accord de GEPP (Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels) en 2023, la CFE-CGC a refusé de signer l’accord. En effet il nous semblait annoncer plus des plans sociaux déguisés plus qu’une vraie gestion des parcours professionnels. 

Nous aurions aimé avoir tort. Mais ce qui se passe en ce moment nous fait craindre le contraire. Rien que depuis début 2025, plus de 90 postes majoritairement de collaborateurs et cadres 1er niveau sont menacés de disparaitre pour être relocalisés à Bucarest ou Varsovie au travers des projets Trésorerie, CBS/P ou Centres de Services. Ils viendront s’ajouter aux + de 750 postes supprimés depuis 2020.

Cette « vague » de GEPP a un gout amer de délocalisation pour les services concernés. Dans pratiquement tous les dossiers qui nous ont été présentés, le moteur est un moteur purement financier et ce n’est pas l’évolution des personnes qui est au cœur de la démarche.

Pourtant lors des premières présentations en instance pour information ou consultation des projets de transferts d’activités d’équipes DOCBS vers Bucarest ou Varsovie, les chefs projets, commanditaires ou PDP s’engagent sur le reclassement des personnes concernées par la perte de leur poste. 

Mais hélas, dans la grande majorité des cas, nous retrouvons ces mêmes projets à des stades avancés de déploiement dans des demandes de tickets GEPP, car il n’y a plus de solutions de reclassement au sein de la MFPM à Clermont Ferrand.

La CFE-CGC invite donc fortement les responsables de projets, commanditaires et PDP à plus de réalisme et de retenue quant à la capacité à pouvoir trouver une solution en interne afin de ne pas générer de fausses espérances sur des équipes déjà affectées par ces transformations douloureuses.

A la CFE-CGC nous sommes engagés au quotidien, pour défendre vos droits et challenger l’entreprise sur ses choix afin de ne laisser personne sur le bord de la route.