Le bilan de politique sociale montre que l’entreprise a embauché 756 CDI l’an dernier (dont 485 agents) ; 64% des jeunes embauchés sont issus de l’alternance ou des stages effectués chez Michelin. Le taux d’embauche des femmes approche de l’objectif pour les agents mais reste à la traîne pour les collaborateurs et cadres : 14,7% agents pour un objectif à 15% et 31% Coca pour un objectif à 40%.
Le montant d’intéressement distribué est en baisse avec 49,6 M€ d’intéressement en 2020 contre 70,6 M€ en 2019.
L’entreprise annonce que toutes les personnes sans postes seront suivies individuellement par un PDS (Partenaire de Développement Support) à compter de fin mai. Chaque PDS suivra entre 30 & 40 personnes.
Sur le télétravail, Michelin annonce une négociation sur le sujet au second semestre 2020. La CFE–CGC a porté et obtenu cette évolution qui impacte de nombreux salariés. Pour rappel, plus de 2000 salariés sont titulaires d’un avenant télétravail.
Michelin est resté silencieux sur le télétravail imposé. La CFE–CGC demande le versement d’une indemnité de 150 euros par mois de télétravail imposé.
Lors de ce CSE, les différents projets autour du plan Simply Aurore ont été soumis à consultation. La CFE-CGC a voté pour lorsque les conditions d’accompagnement des salariés étaient remplies, que le dialogue avec l’entreprise était ouvert et constructif avec des propositions d’avenir pour le site. Ce n’est pas toujours le cas, ce qui a amené la CFE-CGC à voter contre ou à reporter la consultation selon les cas. La CFE–CGC alerte l’entreprise sur le nombre de personnes qui souhaitent partir par rapport aux 71 “places” en mobilité externe validées au final. Les déçus risquent de devenir rapidement des salariés en grande difficulté.
Les élus CSEC CFE-CGC