Cela fait maintenant plus de 5 semaines que la CFE-CGC communique sur le télétravail imposé, en soulignant que l’entreprise devrait saluer les efforts remarquables fournis par les salariés :
« ICARE et télétravail, I comme isolement et indemnités, C comme crispation et charges, A comme accablés et assez !, R comme rupture et rétribution, E comme épuisés et économies »
Incarner ICARE, c’est reconnaître l’engagement et la contribution remarquables des salariés. Leur vie a changé et le télétravail imposé a pesé fortement sur le budget des ménages. En moyenne, par mois de télétravail imposé, chacun de nous dépense 150 euros supplémentaires pour l’eau, l’électricité, les repas…. L’URSSAF propose une indemnisation de 50 euros par mois pour 5 jours de télétravail seulement… alors faites le calcul pour 25 jours par mois !
Dans le même temps, l’entreprise a fait des profits et a rétribué les actionnaires. A quand la rétribution des efforts des salariés ? La CFE-CGC demande à Michelin de verser une indemnité de 150 euros par mois, aux salariés pour ces treize mois en télétravail et fait remarquer à Michelin que l’allocation télétravail versée par l’employeur est exonérée de cotisations et contributions sociales. Pourquoi en priver les salariés Michelin ?
Nous n’avons eu aucune réponse de l’entreprise à notre demande d’indemnité. La CFE CGC demande à Michelin d’ouvrir le dialogue et de faire des belles valeurs d’ICARE une réalité !