Le taux d’engagement des salariés du Groupe a reculé de 3 points en 2021 à 80% (et non de 2 points comme évoqué dans la vidéo diffusée sur intranet, respect des faits).
La France est décalée par rapport au Groupe : malgré une hausse cette année, elle compte un pourcentage de répondants significativement inférieur (- 7 pts) et un taux d’engagement moindre (- 2 pts). Les salariés français ayant répondu expriment ainsi des doutes sur la sincérité et l’ouverture de la communication de l’entreprise. Ils estiment qu’il y a encore des marges de manœuvre dans la responsabilisation. La population agents, touchée par les réorganisations et les incertitudes concernant l’activité industrielle en France, est celle qui exprime le plus de réserves.
Dans son discours très « méthode Coué », JC Pats évoque pour 2022 une nécessité de se sentir à l’aise pour parler (« speak-up » !), une meilleure reconnaissance du travail effectué et une bienveillance mutuelle. Manifestement, il y a encore du chemin pour la France.
Pour la CFE-CGC, ces résultats devraient en tout cas faire réfléchir l’entreprise sur sa logique de redistribution et les perspectives d’évolution proposées à ses salariés. Comment ambitionner d’arriver à 85% de taux d’engagement si son pays de base est à la traîne ? Nous invitons ainsi les relations sociales à davantage d’écoute des remontées faites par les représentants du personnel sur un certain nombre de domaines (salaires, frais professionnels, télétravail, charge de travail…) et à entrer dans une VRAIE démarche de co-construction.
Dominique Bourgois, Délégué Syndical, le 22 novembre 2021.
P°180 « Document Universel »