Quand on reparle « salaire décent » : F. Ménégaux devant l’Assemblée Nationale

L’audition cette semaine du Président du Groupe Michelin devant des députés de l’Assemblée Nationale, et surtout, la nomination à Bercy d’un nouveau ministre très intéressé par le concept (c’est lui qui présidait la Commission qui a entendu Florent Ménégaux) expliquent la relance du débat autour du « salaire décent ». Au delà de ce débat, les salariés Michelin en France vivent une période d’incertitude dans plusieurs secteurs et notamment en usine. Les rumeurs de restructuration et les résultats décevants des négociations sur la GEPP incitent vos élus CFE-CGC à la vigilance.

Le Groupe Michelin a communiqué il y a plus de deux ans déjà sur le sujet pour annoncer vouloir s’associer à la démarche et faire partie du « Fair Wage Network ». Ce réseau accord un label aux employeurs qui démontrent leur capacité à verser un salaire suffisant pour une famille de 4 personnes pour couvrir les besoins basiques et vitaux.

Michelin a obtenu ce label au printemps dernier, ce qui a lancé le débat et entrainé une communication enthousiaste, qui semble-t-il a même surpris au sein de notre entreprise !

La CFE-CGC a communiqué sur la juste interprétation de cette communication.

Relire nos publications (https://cfecgcmichelin.org/2024/04/18/salaire-decent-pour-tous-larbre-ne-doit-pas-cacher-la-foret/ et https://cfecgcmichelin.org/2024/04/19/salaire-decent-vs-remuneration-indecente/) et celle de la Confédération nationale (https://www.cfecgc.org/actualites/michelin-la-face-cachee-du-salaire-decent)

Aujourd’hui les Organisations Syndicales représentatives et responsables de Michelin France (CFE-CGC, SUD, CGT et CGT-FO) sont dans l’attente des conclusions du « Droit d’Alerte économique » lancé en juin dernier.

« Salaire décent » peut-être, mais la priorité est d’avoir un emploi. Or les récentes décisions et communications du Groupe n’inspirent pas confiance en la matière.

La négociation catastrophique de l’automne dernier sur la Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels » n’avait pas permis d’obtenir une quelconque visibilité sur les orientations stratégiques du Groupe et surtout leur impact sur l’emploi.

La CFE-CGC prendra ses responsabilités pour la défense de l’emploi en France et celle des conditions de travail de ceux … qui vont rester.

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